Cyril Cophignon
Guide des mondes subtils

Une cupule, pour les archéologues, est un pétroglyphe. De formes variées, souvent horizontale, elle est une dépression creusée par l’Homme à la surface d’une roche, d’un mégalithique ou d’une paroi de grotte. Elle est la manifestation du principe féminin, là où le menhir est la manifestation du principe masculin.
Les appellations « pierre à cupules », « pierre cupuliforme » ou « pierre à écuelles » sont utilisés pour nommer ces pétroglyphes.
Il s’agit d’une dépression concave, de forme circulaire ou ovale ou autre et d’une profondeur de quelques millimètres, martelée généralement à l’aide de percuteurs en pierre (quartz, granit), parfois retrouvés in situ.
Les cupules sont la résultante de l'activité culturelle et/ou sociale humaine : phénomène d’anthropisation du milieu de vie. Il n'est évidemment pas à exclure que certaines cavités soient d’origine naturelle et que par opportunité, elles ont été détournées, façonnées par l'Homme.
De taille généralement modeste, quelques dizaines de centimètres tout au plus, ses parois sont incurvées et régulières. En deçà de 2 cm, les archéologues les qualifient plutôt de « point » ; au-delà de 2 cm on parle plutôt de « cuvettes », « bassins » ou « vasques », qui résultent le plus souvent d’une érosion différentielle.
Bien que des milliers de cupules ont été référencées à travers les continents, on ignore complétement leurs usages et leurs destinations :
En géobiologie, il a été noté que ces cupules sont très souvent liées à l’eau. A travers les prismes du subtil, de la géométrie et/ou de l’astronomie pourrait-on en apprendre d’avantage sur les cupules ?
Bien que je n’aie aucune idée de ce que l’on pourrait découvrir, je vous propose d'explorer des sites dans les Yvelines à la recherche de celles-ci. L’objectif sera de les répertorier, de voir comment elles sont agencées pour tenter d'en extraire des informations.
A cette effet, j’ai ciblé 4 sites potentiellement intéressants et qui pourraient contribuer à cette quête :